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Ayurveda, panchakarma, naturophatie, médécine holistique, médecine indienne, j’ai tester et je vous raconte mon récit :

Connaissez-vous la médecine indienne ancestrale, l’ayurvéda? et sa cure de détox? Voici le récit de ma retraite de régénérescence : le panchakarma. Plus qu’une cure, un véritable apprentissage de soi même sur les plans physique et mental, voire spirituel.

Sommaire :

  • Le contexte de ma cure
  • La cure de détox
  • Nouvelle vie : point de départ !

Le contexte de ma cure

Panchakarma : un panchaquoi?

2010, mon grand frère et sa hernie discale partent en Inde pour un panchakarma de 7 semaines, il en est revenu sans son hernie et rayonnant de santé, rajeuni et solide en tous points. J’entends parler pour la première fois de cette cure de détox radicale issue de l’Ayurveda, la médecine indienne âgée de plus de 5000 ans.

photo avant le panchakarma
Moi, avant le panchakarma

2016, j’envisage le panchakarma

Je n’ai plus 20 ans mais 30, le rythme entre les études, le travail salarié ou non, les amours, les déplacements, la fête, la consommation, la saturation d’informations et l’inconscience générale… m’ont éreinté.

La création d’une 3e entreprise, morte née en 1 an, a eu raison de ma santé. Le burn out me guette. J’ai des problèmes d’intestin et fais caca du sang, mon corps me dit stop.

Suivi en naturopathie, j’ai juste la force de mettre en place une diet  : de viande, de gluten, de lactose, d’alcool, de sucre, d’abus en tout genre et de travail (j’embauche et me libère du temps). Je ralenti. En couple, nous marchons vers St-Jacques-de-Compostelle depuis Porto où nous vivons, et nous aménageons un van en fin d’année. Par dessus tout : je me repose.

2017, arrivée au Kerala, en Inde

Février, j’atterris à Kochi au Kerala dans le sud de l’Inde, rejoins par mon petit frère Raphaël. Nous avons 2 semaines pour nous acclimater, et nous en passons une dans l’Ashram d’Amma. Nous y rencontrons un français qui en est à sa 7e semaine de panchakarma, physiquement fatigué mais avec la pêche et les yeux d’une profondeur cosmique, quand on lui demande comment c’est, il répond : « ah, tu verras bien… », j’entends : « c’est chaud… et c’est personnel » ; j’y rencontre aussi un autre français ayant fait 13 Panchakarmas, il m’annonce :

« tu vas passer par toutes sortes d’états. »

Une prof de yoga rencontrée à Fort Kochi m’envie, visiblement jalouse, elle a adoré ses 4 panchakarmas, en particulier son corps neuf et souple pour son yoga.

Je lis et vous recommande Le livre de l’Ayurveda, guide personnel du bien être, simple et bien illustré, cette introduction à l’Ayurveda facilitera grandement les échanges avec le Docteur. Lire un livre d’introduction à l’ayurveda est un minimum requis pour ce genre d’aventure.

La clinique ayurvédique, le décor


Lever de soleil au cours de yoga du matin

Accueil, bureaux, pharmacie, chambres, salles de conférence ou de yoga, salles de soins et cuisine se succèdent de chaque coté d’un long et sombre couloir, dans un bâtiment de plein pied. L’extérieur est d’un style classique ici au Kerala, en béton peint, avec un système d’eau et électricité sommaire, en proie aux coupures. La peinture est défraichie et tâchée d’humidité, séquelle de la mousson annuelle. Le tout est entouré d’un charmant jardin remplie d’arbres, arbustes et plantes médicinales qui fournissent la base pour les soins (décoctions, cataplasmes…) et rafraichissent une atmosphère à 34°C en moyenne. Au fond du jardin, deux bungalow peuvent également être loués.

Nos compagnons de panchakarma

Nous logeons sur place et rencontrons Sandy (québécoise/portugaise), en 5e semaines de panchakarma. Arrivent le même week end : Nicole et Alice (françaises), mère et fille ici pour une semaine de remise en forme, et, Jeanne et Florian (français) à la trentaine, elle vient pour un panchakarma pendant qu’il pratique le kalaripayat (art martial indien) dans un temple à coté.

Ce n’est pas un resort ou une thalasso !

Durant le séjour, une Russe d’une trentaine d’année atterrie directement depuis l’aéroport à la clinique, sans autre contact avec l’Inde. Visiblement désorientée, elle a passé son temps à faire des chichis et a finalement pris une chambre d’hôtel à côté et ne vient que pour les soins. En effet, mieux vaut prévoir un temps d’acclimatation à l’Inde, ses « non » normes d’hygiène, la vie avec les indiens, les moustiques, les coupures d’électricités, les horaires flexibles. Personnellement j’apprécie la simplicité, la gentillesse et la souplesse des indiens. La matrice est différente, bienvenue au Kerala !

Une fine équipe aux petits soins

Docteur, pharmacienne/secrétaire, jardinier/gardien, masseuses et masseurs, cuisinières, femmes de ménage, et une infirmière, plus 3 ou 4 autres personnes veillent au bon fonctionnement de la clinique ayurvédique.

La communication se fait dans un anglais sommaire, avec des phrases de 1 mot clé tel que : « hello ! » « breakfast !» « lunch ! » « ok. » « water ? » « come ! » « sit ! » « turn. » « thank you ! » « see you ! » Les expressions faciales et le hochement de tête à l’indienne donnent tout leur sens à ces phrases et tout ce joyeux monde reste chaleureux et souriant malgré nos humeurs en dents de scie.

Le panchakarma

C’est parti ! Les journées sont rythmées par les repas, soins et cours de yoga et d’ayurveda. Nous devons prendre des potions avant et après les repas. La nuit je dors bien, en une fois. Au fur et à mesure je structure des routines solides que je continuerai après la cure.

La journée type

  • 7h à 8h 30 : cours de yoga
  • 9h : petit déjeuner
  • 10h  : traitement principal, entre 1h30 et 2h
  • 13h : déjeuner
  • 14h30 : traitement secondaire
  • 17h30 : diner

Auquel j’intégrerai bientôt les routines suivantes :

  • 5h30 : réveil + routine d’hygiène : self massage à l’huile, brossage de dent, raclage de langue, massage gencives et bain de bouche à l’huile
  • 6h à 7h : exercices de pranayama (respiration) + méditation + écriture
  • 20h – 22h : un peu de renforcement musculaire, notamment des gainages (pour mon dos), exercices de yoga, hygiène, pranayama et méditation avant d’aller dormir.


Nous nous occupons en observant la nature

Les activités en dehors des traitements

L’idée générale est que l’on doit mettre tout le corps et l’esprit au repos. Sont théoriquement interdits : sexe, internet et écrans, siestes, stimulations intellectuelles, toute consommation hors des repas servis par la clinique.

En pratique, on triche un peu. Voici un aperçu de mes activités :

  • Étudier nos amis les animaux et les insectes : fourmis, blattes, araignées, écureuils, oiseaux, loutres, milles pattes, gekos, chauves souris ;
  • Chasser les moustiques avec la raquette tazer ;
  • Se connecter sur le wifi de la clinique, pour de bonnes infos en développement personnel mais aussi pour geeker, sans toutefois communiquer avec l’extérieur, je me mets à jour sur le rap français, J’écoute pas mal de Sofiane, Kalash, Kaaris, Jul… ce qui est une mauvaise idée de consommer des contenus aussi violent dans un moment de décrassage ;
  • Étudier l’ayurveda ;
  • Lire, notamment : La vie que je veux de Dr Barefoot (suite à quoi j’entreprends un travail sur les affirmations et visualisations) ; une partie de la Baghavad Gita, et Tu es donc je suis de Satish Kumar entre autre lecture divertissantes comme Élémentaire ma chère Sarah le Sherlock Holmes de Jo Soares, excellent.
  • Me balader, je m’autorise quelques rares sorties autour de la clinique.
  • Bosser mon Portugais avec Duo Lingo
  • Échanger avec les autres pensionnaires
  • Rien, ne rien faire, je crois que ça ne m’était jamais arrivé depuis ma sortie du système scolaire. Penser, méditer, observer, rêver…

Semaine 1 : préparation du corps

Il s’agit d’une semaine de transition. Pour moi ça sera massage à la poudre de plantes pour assécher le corps et mieux assimiler les quantités d’huile qui lui seront administrées les semaines suivantes. Je me fais une intégrale : boule à zéro et rasage de barbe pour faciliter les massages et l’hygiène.

Table de massage ayurvédique pour les soins du panchakarma
C’est la table ou nous recevons les massages ayurvédique et la plupart des soins du panchakarma

Semaine 2, la plus dure : le ghee

Cette semaine, il s’agit d’imbiber le corps de graisse, pour 2 raisons :

  • protéger les tissus du corps qui vont être maltraité durant la purge ;
  • enrober et capturer les toxines dans le corps jusqu’à leur évacuation lors de la purge.

Pour tous les ex-panchakarmers, l’évocation du ghee (beurre clarifié) suffit à déclencher une grimace de dégoût. Cette semaine il n’y a pas de soin. Tous les matins pendant 6 jours, à 6h30, je dois boire une quantité croissante de ghee : imaginez une sorte de beurre doux fondu (liquide), avec  des herbes macérées, servi tiède. Chaque jour est un peu plus dur :

  • Jour 1 : 50ml, au calme !
  • Jour 2 : 100 ml, ça passe.
  • Jour 3 : 200 ml, ça commence à être sec…
  • Jour 4 : 300 ml, poker face
  • Jour 5 : 400 ml, mode guerrier activé
  • Jour 6 : 450 ml, chaque gorgée est un challenge

Mode d’emploi : Pour y arriver je développe des techniques comme me lever 1 heure avant pour bien réveiller le corps, me rafraichir, m’étirer, respirer, bouger, marcher ; aussi, je bois le ghee à la paille en respirant des huiles essentielles, je marche et respire entre chaque gorgée, on ne doit surtout pas vomir mais je ne retiens pas quelques haut-le-coeur.

Une fois absorbé, il faut attendre jusqu’à 14h pour boire ou manger (sinon gare aux crampes, l’estomac ne peut tout simplement rien recevoir), durant toute la durée du ghee le seul repas autorisé sera 1 bol de riz dans son eau de cuisson, 2 fois par jour. Passé 14h il est important de boire beaucoup pour se réhydrater avant la nuit.

Il s’agit de s’accrocher, c’est une phase de montagne russe émotionnelle et physique, je suis passé tour à tour d’état de badtrip, entre fièvre et fatigue, à l’envie de faire un footing avec un cerveau en pleine créativité positive.

Semaine 3 : détox niveau 1

Ouf le plus dur est passé ! Cette semaine on commence à mettre en mouvement les toxines grâce à des massages ayurvédiques à l’huile. Avec force le masseur vient décoller les muscles des os, de la tête aux pieds. On finit par un bain de vapeur très chaude de 10 minutes, pour transpirer nos toxines à grosses gouttes.

Le 4e jour on a le droit au laxatif, celui-ci nous enverra une partie de la journée aux toilettes, on évacue.

Le ménage commence à faire son effet, et déjà de vieilles émotions refont surface, des souvenirs réapparaissent consciemment, ça peut être des évènements que je croyais oubliés : un vieux conflit, une vieille émotion ou une peur. Loin d’être oublié, c’était là bien coincé dans le corps. Le corps se souvient.

repos entre les traitements ayurvédiques à la clinique
Repos, au calme entre les traitements

Semaine 4 : détox niveau 2, les lavements

Cette semaine on continue les massages à l’huile et j’ai le droit notamment au shirodhara : 30 minutes avec un filet d’huile chaude continue sur le front, ultra relaxant. Mais en fin de massage c’est lavement ! C’est à dire qu’on se met sur le coté, en PLS, on nous rentre une petite douille dans l’anus et on nous injecte une substance. Il s’agit d’huile (environ 125ml) et d’une décoction (900 ml à 1200ml), qu’on alterne 1 jour sur 2 ou matin et après-midi.

Le but est de décrasser le gros intestin et le colon en le dilatant, on est sensé garder la mixture 5 à 10 minutes et 15 dans l’idéal.

Outre l’aspect intrusif, recevoir la décoction c’est comme avoir un énorme gaz qui se prépare à sortir sauf que… vous êtes dans un ascenseur plein de gens pour au moins 5 minutes, pas moyen que ça sorte, il faut le garder! On fait de son mieux pour se retenir, et malgré nos effort quand faut y aller, il faut y aller! alors on se lève, on fait les 3 mètres qui nous sépare de la cuvette et on lâche la mixture en mode grosse gastro fulgurante, ça dure 30 à 45 minutes, par vague, entre accalmie et tsunami.

Ensuite on se repose jusqu’à la prochaine session.

Les minis lavements à l’huile intermédiaire doivent être retenus au moins une heure et protège l’intestin. Habillez vous de vieux habits et ne prenez pas trop la confiance si vous sentez un pet venir, vous y laisserez vos vêtements.

Le dernier jour je termine par une saignée : assis avec les pieds dans le vide, un cathéter dans chaque pied, environ 100 ml de sang partent dans une bassine.

= 4 semaines de traitements mais pas que

C’est aussi et surtout du repos durant le panchakarma nous avons aussi le droit à des :

  • traitements secondaires, généralement l’après midi, il s’agit de massages locaux (crâne, nuque, genoux), bains de vapeurs et cataplasmes ;
  • potions à base de plantes, à boire avant et après les repas ;
  • cours sur l’Ayurveda, les bases sur les doshas (vata, pitta, kapha), sur nos constitutions et nos déviations, comment aller vers une pleine santé.
  • entretiens avec le Docteur, qui pour ma part ça se transforment en…

Une véritable psychothérapie

Je scanne toute mon histoire en 30 ans : prends des notes et réalise une frise graphique chronologique pour chaque aspect de ma vie, depuis ma naissance :

  • lieux de vies et déménagements ;
  • scolarité ;
  • travail, salariat, entreprenariat ;
  • consommation d’alcool, cigarette, cannabis ;
  • alimentation et régimes ;
  • social : amitiés et amours, clashs et ruptures ;
  • poids, santé ;
  • sentiment général, mal être, bien être ;
  • mentalité et spiritualité.

Auquel j’ajoute les grandes crises, accidents et traumas. Daté et avec flèches montantes et descendantes pour l’intensité, le tout commenté. Les frises comparées les unes aux autres mettent en lumière ma vie sous un nouveau jour, avec des moments clés, certaines causes d’un aspect on des répercutions sur d’autres aspects, et l’interprétation en mode Ayurveda (doshas, constitutions et déviations) met le tout en relief. Une fois l’ensemble exposé et compris, le docteur me demande :

Quand et pourquoi t’es tu senti le plus épanouis?

Tout devient clair, j’ai sous les yeux les réponses, le brouillard me quitte. J’identifie les ingrédients principaux de mon bien-être (qui ne seront peut être pas ceux de tout le monde), et j’irai plus loin en me posant la question inverse : quand et pourquoi ai-je été le plus mal? J’y répond. Je sais quelsÁ` chemins éviter, et surtout quels chemins suivre. Je repars en pleine conscience et en pleine confiance.

La fin

Ça y est ! les traitements sont finis, mais on nous a prévenu, c’est 2 semaines de repos minimum avant de revenir à la vie active. Notre corps est profondément fatigué et vulnérable. Nous restons 5 jours supplémentaires à la clinique, je continue mes routines matinales, en plus de continuer un traitement : des compléments alimentaires pour quelques semaines. Nous partons ensuite nous reposer à Auroville.

« Un petit panchakarma »

Lors d’un cours avec le docteur en 4e semaines, nous abordons l’intensité de notre panchakarma. Je m’attendais à une expérience plus dure, avec Jeanne et Raphaël on le sentait, le docteur nous le confirme : il s’agit d’un petit panchakarma. Tout a fait adapté à notre démarche : 1ère expérience, à partir d’une santé fragile. C’est précisément ce dont nous avions besoin. Nous n’étions pas prêts pour un vrai gros panchakarma, trop stressant, trop dur pour le corps et l’esprit, voire dangereux. Mais alors :

Qu’est ce qu’un panchakarma?

Un vrai gros panchakarma. Le docteur nous en parle. Toujours adapté à votre constitution il s’agit de la même expérience en plus radical encore, en quelques idées clés :

  • Une durée de 45 à 60 jours (+ 15 à 21 jours de repos total ensuite), et donc des durées approfondies de chaque traitement.
  • Tenu à l’isolation, on oublie wifi, livres, etc.
  • Une phase de ghee plus longue voir 2 phases de ghee
  • Une phase de vomissement
  • Une vraie phase de saignée

On doit toutefois être déjà en pleine santé pour le faire, le corps doit être capable de supporter la cure. Si vous êtes fatigué, commencez par une version soft.

Il est probable que j’en fasse un dans les années à venir !

Emmanuel Daveau après le panchakarma
Moi, le dernier jour du panchakarma

Le point de départ d’une nouvelle vie

La cure de détox c’est bien, mais après?

Ça ne donne pas la santé. Il s’agit en fait du point de départ de la santé. On a tout enlevé, mais alors on met quoi maintenant?

En pratique on est maintenant conscient de tout ou partie de ce qui ne fonctionnait pas dans notre vie. Conscient de notre constitution. Pour retrouver une santé durable, il s’agit de :

  • Faire le tri. Jetez, ranger, ne garder que ce qui est adapté à une vie saine pour nous.
  • Filtrer tout ce qui nourrit nos 5 sens, et ne garder que le meilleur. L’alimentation est importante, autant que nos relations sociales, autant que sélectionner les contenus que nous regardons (éviter les images, films et infos violentes par exemple), s’occuper de son corps avec des massages et une activité physique régulière, respirer l’air le plus sain possible et simplement prendre le temps de respirer… Et aussi toute activité de développement personnel faite avec plaisir.
  • Prêter attention à nos pensées. Calmer le mental, pratiquer la pensée positive, identifier les pensées négatives, les observer et s’en séparer.
  • Travailler sur notre environnement. Notre habitation, les couleurs, les sorties, la végétation, les sources d’informations, etc. Notre environnement social : c’est le moment de mettre un terme aux relations toxiques !
  • Mettre en place une routines d’hygiène : manger léger le soir, se coucher et se lever tôt, méditer, bouger. Respecter des horaires réguliers, chaque jour. Le rythme ainsi créé est la base d’une santé durable.

Autant de bon sens qui à long terme préserve la santé, en offrant un système immunitaire et émotionnel solide capable de s’adapter et gérer facilement les agressions du quotidien : pour une belle vie, sans besoin d’une quelconque cure.

Infos diverses et liens :

  • Prix : environ 38€ par jour en pension complète en 2017
    [Mise à jour d’octobre 2019 : J’ai eu des retours m’indiquant que les tarifs avaient augmentés depuis, entre 50 et 60 € / jour]
  • Prévoir un budget « traitements », en effet il s’agit de médicaments : mélanges de plantes préparés sur place ou autres ; poudres ou liquides ; totalement adapté à votre cas, et qui seront facturés en supplément.
    À la fin du séjour pour repartirez certainement avec quelques traitements à suivre pour quelques semaine après la cure. Une enveloppe de 100 à 200€ au total me semble raisonnable.
  • Wikipédia

Suivez mes aventures en 2019

Je suis de retour sur les routes de l’Inde en 2019. Avec Laura en mode #travelcouple 💑, nous partageons nos aventures sur la chaine youtube Manu Daveau. Laura écrit également des articles sur notre aventures avec un tas d’infos pratique pour le voyage, comme avec cette article sur Delhi.

En octobre 2019, nous traversons l’état de New York en Vélo avec Laura, à suivre quotidiennement ici : instagram @manuetlaura .

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À bientôt !